Suite au succès de l’édition précédente, Antitube, le Cinéma Cartier et SPIRA proposent une nouvelle série de projections de films québécois incontournables au Cinéma Cartier. Il s’agit de l’occasion idéale de voir sur grand écran des films qui ont tenu l’affiche peu de temps ou qui n’ont pas passé par les salles de Québec. Avant l’arrivée de l’hiver, les amoureux du cinéma québécois pourront profiter de trois séances. Quatre autres projections sont prévues cet hiver, entre janvier et avril 2020.
Cette nouvelle édition débutera avec la présentation du film « Happy Face – La tyrannie de la beauté » qui a remporté le Prix collégial du cinéma québécois 2019. La projection se fera en présence du réalisateur Alexandre Franchi. Au mois de novembre, il sera possible de voir « Une colonie » de Geneviève Dulude-De Celles qui s’est vu remettre trois prix lors des derniers Prix Écrans canadiens, soit celui du meilleur film, du meilleur premier film et de la meilleure interprétation féminine dans un premier rôle. Les séances automnales se termineront avec la présentation du film « Florent Vollant – Faiseur de Makusham » d’Éli Laliberté qui recevait, en 2019, le prix ACIC-ONF du Meilleur long métrage documentaire canadien lors du Festival Les Percéides qui a lieu à Percé, en Gaspésie.
Le Ciné-club de la Cité est également une occasion pour découvrir le format court métrage puisque chaque séance débutera avec la présentation d’un court distribué par SPIRA.
Les projections ont lieu au Cinéma Cartier situé au 1019, avenue Cartier à Québec. La programmation complète de cet automne se trouve sur le site Internet de SPIRA.
Programmation – Automne 2019
« Happy Face – La tyrannie de la beauté »
- Fiction réalisée par Alexandre Franchi
- Mercredi 16 octobre à 19 h
- Événement Facebook
- La projection se fera en présence du réalisateur Alexandre Franchi et sera précédée du court métrage « Paupière mauve » de Gabrielle Demers.
- Synopsis : Écoeuré par la superficialité de ce monde, Stan, un jeune homme au beau minois, décide de se déformer le visage à l’aide de bandages et de rejoindre un groupe de soutien pour les gens gravement défigurés. Ces gens sont traités de monstres au quotidien et sont remplis de colère contre l’univers. C’est le rôle de Vanessa, l’intervenante du groupe de soutien, de les aider à voir plus loin que leur handicap, de voir les vraies belles personnes qui se cachent sous ces apparences peu avenantes. Ayant complètement à cœur le sort de ce petit groupe de personnes, Stan va même jusqu’à les défendre publiquement et commettre des gestes violents pour tenter de faire comprendre au reste du monde que l’apparence, ce n’est pas ce qui compte vraiment.
« Une colonie »
- Fiction réalisée par Geneviève Dulude-De Celles
- Mercredi 20 novembre à 19 h
- Événement Facebook
- La projection sera précédée du court métrage « Nonna » de Pascal Plante.
- Synopsis : C’est la fin de l’été à la campagne. Mylia, 12 ans, commence l’école secondaire. Elle aura moins de temps à consacrer à sa jeune sœur Camille et à veiller sur ses parents qui se disputent fréquemment. Dans cet endroit hostile et inconnu, elle devra trouver sa place. Sa cousine lui présente Jacinthe, une fille plus vieille et expérimentée qui possède un réseau d’amies. Peut-être qu’en ressemblant aux autres et en joignant le rang, tout sera plus facile. Sa route croise également celle de Jimmy, un camarade de classe autochtone qui est souvent dans son coin.
« Florent Vollant – Faiseur de Makusham »
- Documentaire réalisé par Éli Laliberté
- Mercredi 18 décembre à 19 h
- Événement Facebook
- La projection sera précédée du court métrage « Au rythme du temps » d’Elias Djemil.
- Synopsis : « Faiseur de Makusham », trace un portrait sensible, inédit et revient sur le parcours engagé de l’auteur-compositeur-interprète innu Florent Vollant, né au Labrador et qui a grandi à Maliotenam sur la Côte-Nord au Québec. L’auteur, qui a dû quitter très jeune sa famille de chasseurs nomades, nous parle de sa rage au coeur et comment la musique deviendra le fil conducteur de sa vie. Artiste influent, il se fait connaître au grand public au milieu des années quatre-vingt au sein du duo Kashtin : le plus important groupe musical de l’histoire des Premières Nations. Homme de coeur, il poursuivra une carrière solo. Le film nous montre également comment Florent Vollant s’implique ardemment pour défendre la culture et transmettre sa passion aux jeunes musiciens autochtones.