Entente Québec-Ottawa sur l’immigration temporaire : une avancée qui était attendue par les entreprises du Québec
La Chambre de commerce du Montréal métropolitain salue l’entente entre Québec et Ottawa pour favoriser l’embauche de travailleurs étrangers temporaires, annoncée par la ministre des Relations internationales et de la Francophonie et ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration, Nadine Girault, ainsi que le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Jean Boulet. Cette annonce répond à des demandes de longue date de la Chambre et du milieu des affaires.
« Les ministres Nadine Girault et Jean Boulet posent aujourd’hui un geste important pour nos entreprises et notre économie, a déclaré Michel Leblanc, président et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain. Cette entente est une reconnaissance de l’urgence d’agir de façon concertée pour contrer la pénurie de main-d’œuvre. Elle facilitera l’embauche de travailleurs non spécialisés pour répondre aux besoins de nombreux secteurs et types d’emplois. De nombreux obstacles administratifs freinent l’embauche de travailleurs étrangers et, par le fait même, les activités de nos entreprises, et les mesures qui sont prises aujourd’hui permettent d’en éliminer plusieurs. L’augmentation du seuil de travailleurs temporaires par entreprise, l’élargissement de la liste de professions admissibles et l’accès à un permis de travail ouvert transitoire sont toutes des mesures que nous saluons. La Chambre s’engage à appuyer les efforts d’intégration et de rétention de ces travailleurs immigrants. Notre économie et notre société ont besoin de ces talents. »
« Nous saluons la collaboration entre les deux ordres de gouvernement pour la conclusion de cette entente. Les attentes sont élevées, et il faudra absolument éviter que des enjeux administratifs freinent l’impact de ces assouplissements. Notamment, l’exigence d’un accusé de réception de la demande de résidence permanente pour les candidats au permis de travail ouvert transitoire fait craindre des délais injustifiés, vu le retard accumulé dans le traitement des demandes de résidence permanente », a poursuivi Michel Leblanc.
« Ces assouplissements doivent s’accompagner d’une hausse des seuils d’immigration permanente au Québec, afin d’offrir une solution durable aux enjeux structurels de délais dans le traitement des dossiers et de pénurie de main-d’œuvre. Les travailleurs que nous accueillons à titre temporaire sont des candidats idéals à l’immigration permanente. La prochaine planification de l’immigration devra permettre d’atteindre cet objectif », a conclu Michel Leblanc.