
Louise Beaudoin : l’ARRQ joue un rôle de premier plan sur plusieurs grands enjeux culturels
Lorsque Jacques Parizeau a demandé à Louise Beaudoin de prendre le portefeuille de la culture, juste avant le référendum de 1995, le ministère venait de vivre des années un peu creuses. Marie Malavoy avait brièvement occupé le poste avant de devoir démissionner pour avoir voté sans détenir la nationalité québécoise, puis ce fut le tour de Rita Dionne-Marsolais, qui avait choisi un donateur du Parti québécois à la tête de ce qui était alors Radio-Québec. Jacques Parizeau, à qui la culture tenait beaucoup à coeur, a ensuite décidé de prendre sous sa charge la culture, mais avec l’organisation du référendum, cela faisait beaucoup pour un seul homme.