Déployant avec assurance interprétations vibrantes et mélodies contagieuses, Alexandre Désilets réitère son inclination avouée pour la pop texturée avec « Extravaganza », un EP d’envergure qui vient de voir le jour.
Aux commandes de cette voix unique, affilée, qu’il tend tel un instrument, l’artiste de tête, de corps et de coeur propose un nouveau maxi hautement dansant, mais réfléchi, constellé de sonorités électro et de grooves rétro dans leurs contours. Faisant suite, sans trop leur ressembler, au salué « Fancy Ghetto » et à l’audacieusement orchestral « Windigo » — ce dernier lui ayant d’ailleurs valu deux Félix en 2017 —, le six-titres impose son rythme.
Accompagné de son fidèle complice Jean-François Beaudet, qui cosigne la musique de tous les titres de l’EP, l’auteur-compositeur-interprète s’adjoint, en prime, la plume affûtée de Jeff Moran (« Méditerranée », « Le manque a gagné ») et la musicalité de Rémy Malo (« Mon démon »). Enclin à faire remuer les hanches et les épaules, le résultat revigore dès ses premières notes.
En plus d’insuffler, par les temps qui courent, un peu de brillance et de chaleur aux rudes jours d’hiver, l’artiste caméléon présentera également sa chaîne vedette sur Stingray Musique, laquelle sera disponible sur le Web, via l’application mobile ainsi qu’à la télé auprès de dix millions d’abonnés au Canada.
Fort d’une carrière longue de plus de dix ans, avec « Extravaganza », Alexandre Désilets fait le vœu de se réinventer. Et à défaut de décevoir, il enchante. Encore et toujours.