Les éditions Marchand de Feuilles rendent disponible en librairie du livre « Femme forêt » d’Anaïs Barbeau-Lavalette. Ce roman peint un récit teinté par la mémoire ancestrale, la famille et la transmission des savoirs entre générations. Dans un style poétique, l’auteure nous raconte une histoire captivante de fuite et d’amour, de destin et d’enracinements. Femme forêt est une puissante invitation à repenser notre vie.
Au bout d’un rang bercé par la respiration d’un tracteur rouge pousse la Maison bleue, dont les fondations s’appuient sur une pierre tombale, en équilibre entre la mort révélée par le monument funèbre et l’histoire d’amour de la vie qui y est célébrée. Les murs de la Maison ne se referment pas sur eux-mêmes, mais s’ouvrent plutôt vers la Nature qui l’embrasse ; les insectes qui butinent sur la même fleur depuis des générations, les arbres qui se divisent pour survivre, les souris qui font leur nid dans un piano désaccordé́, les lucioles et leur dialogue de lumière. Dans la Maison bleue se trouvent cinq enfants.
Perchés sur leur jeunesse comme les poules dans le poulailler, ces petits explorateurs découvrent l’étendue de leur mémoire ancestrale et testent les limites du délicat équilibre entre la vie et la mort. Les petites mains arrachent des sangsues gorgées de sang, les yeux attentifs observent des escargots qui choisissent leur sexe avant de s’accoupler, l’amour donne aux grands-mères un parfum de caramel, la passion transforme l’ornithologue en butor. Dans la Maison bleue, « l’enfant traite le merveilleux avec la délicatesse des sages » et apprend que lorsqu’on les cueille, les pissenlits se soignent d’eux-mêmes et repoussent en famille de cinq.
Récit personnel et émouvant traversé d’enseignements tirés de la littérature, de la mythologie et du monde naturel, « Femme forêt » montre le pouvoir transformateur de la nature. L’illumination provient de nombreuses sources : de la célébration du solstice, de la cueillette de têtes de violon, de cette grande fête donnée pour une tante qui se marie pour la première fois à 80 ans et d’une grange où faire l’amour.
Anaïs Barbeau-Lavalette est issue d’une lignée d’artistes engagés. « La femme qui fuit », véritable roman culte, a remporté́ le Prix des libraires du Québec, le Grand Prix du livre de Montréal, ainsi que le Prix littéraire France-Québec. « Femme forêt » est son troisième roman. Publié aux éditions Marchand de Feuilles, ce livre de 304 pages sera disponible en librairie au prix 26,95 $ dès le vendredi 5 novembre 2021