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    [VIDÉO] François Bissoondoyal désire contribuer à assurer la pérennité de l’industrie musicale québécoise François Bissoondoyal. Photo: Alexis Leblanc

    [VIDÉO] François Bissoondoyal désire contribuer à assurer la pérennité de l’industrie musicale québécoise

    5 août 2022, 07h25
         |      Article rédigé par Frédéric Bouchard     

    Lorsqu’il entamait ses études en microbiologie et en immunologie à l’Université McGill, François Bissoondoyal a fait sa première rencontre avec l’industrie musicale sur la route, avec ses amis, comme directeur de tournée. Pendant 10 ans, il travaille pour différentes entreprises dans l’industrie du disque. En 2009, il est approché par Spectra, qui souhaitait lancer officiellement sa maison de disques. Il accepte le défi en pleine période où le support du disque commençait à s’effondrer. 13 ans plus tard, il est désormais directeur principal, musique et relations avec l’industrie pour l’Équipe Spectra. Dans un événement de maillage en marge des Francofolies de Montréal, il a échangé avec Qui fait Quoi.

    « Il y avait une transition intéressante qui se faisait, entre le physique et le numérique, pour s’adapter à une pensée de gens plus jeunes, plus axés chez certaines choses moins populaires auprès de l’ancienne génération. Je trouvais que c’était un beau mix and match entre la sagesse du passé et la fougue de la nouveauté », se remémore le directeur.

    François Bissoondoyal rappelle que lorsque Spectra a créé sa maison de disques, le numérique était déjà implanté. Cependant, la structure n’était pas tout à fait au point. Les plateformes n’existaient pas encore, sauf iTunes, alors certaines façons de faire devaient être revisitées. Mais la véritable transition, constate celui qui siège parallèlement au conseil de l’ADISQ depuis 2009, s’est effectuée il y a quelques années seulement.

    « Nous avons toujours continué à avoir du physique. La direction de l’entreprise le permettait puisqu’il s’agissait d’artistes qui s’adressaient à un public plus âgé et qui continuait à vouloir posséder les choses. La dématérialisation n’était pas claire dans la tête de notre clientèle, ce qui nous a permis de faire une transition assez douce », raconte-t-il.

    Parmi les nouveaux artistes qui ont commencé à signer avec l’agence, plusieurs rejoignaient un public plus jeune. L’équipe a donc dû trouver de nouvelles manières de rencontrer ces admirateurs, à travers les réseaux sociaux, par exemple, qui devenaient alors une force de marketing, ou encore renforçaient l’image de marque des artistes. « Maintenant, un disque, ça n’existe plus. Les gens veulent être associés à une image. Peu importe que [le produit] sorte sur une plateforme, un 45 tours, un vinyle ou une cassette, les gens veulent s’approprier le lien avec l’artiste », note François Bissoondoyal.

    L’adaptation vient plutôt avec les propriétaires de plateformes. Il y a eu, ce que le directeur principal, musique et relations avec l’industrie, décrit comme un shift dans le milieu : ce sont désormais ces entreprises qui ont le pouvoir. Ce qui signifie que désormais, lorsqu’il engage de nouveaux employés, l’ancien étudiant en microbiologie cherche, notamment, une main-d’oeuvre plus spécialisée dans l’analyse de données.

    Relativement à ce sujet, l’enjeu de la visibilité du contenu francophone n’est d’ailleurs pas simple, estime François Bissoondoyal. Des efforts sont faits du côté de Spotify, d’Apple Music et d’Amazon, entre autres, et tranquillement, ces gigantesques entreprises comprennent le potentiel du territoire québécois. « Ce qui est triste avec le fait qu’il n’y ait pas de découvrabilité est que l’artiste se dit : "comme je veux me faire découvrir, je vais chanter en anglais". […] Heureusement, nous avons des gouvernements au provincial et au fédéral qui ont très bien compris la chose. Ce que monsieur Rodriguez fait actuellement avec la loi C-11, c’est majeur pour notre industrie et ça va nous permettre de continuer à exister et de pouvoir prendre des risques. Car c’est ce que nous faisons dans la vie, prendre des risques avec des artistes », confie le directeur principal.

    L’autre changement qui s’est opéré avec cette révolution numérique est celui du spectacle devenu l’outil capable de générer le plus de revenus. Avec la pandémie et la reprise qui se produit lentement avec la réouverture des salles, un enjeu persiste, celui de la main-d’oeuvre. « Il y a aussi celui de l’inflation. Nous avons signé des deals avec des artistes. Nous avons dit que nous investirions tel nombre de dollars dans une préproduction, mais deux ans plus tard, les coûts ont décuplé. L’inflation se crée aussi au niveau des cachets d’artistes et de techniciens. Il faut avoir une vision plus humaniste de la chose », partage François Bissoondoyal, qui envisage que la véritable relance prendra 4 ans.

    Également formateur, François Bissoondoyal milite pour la pérennité de l’industrie de la musique au Québec. Le directeur principal, musique et relations avec l’industrie pour l’Équipe Spectra a été chanceux : sur sa route, il a croisé des êtres qui ont pu le guider et l’aiguiller. Les cours pour se familiariser avec son métier très spécialisé sont plutôt rares, c’est pourquoi il se dédie à accueillir et à accompagner les jeunes entrepreneurs qui souhaitent percer le secteur. « C’est primordial que nous puissions passer au suivant notre expertise et notre expérience. La culture va continuer à évoluer », conclut-il.

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