15 ans après la parution de son dernier album « Na Laje », qui lui a entre autres valu une nomination au Gala de L’ADISQ, Mônica Freire dévoile l’extrait « Areia », se traduisant par sable en français, une pièce aux sonorités franco-brésilo-arabe, résultat des nouvelles connexions avec ses racines syro-libanaises.
Récemment de retour du Brésil, un nouveau chapitre s’amorcepour l’autrice-compostrice-interprète avec un nouvel album à paraître à l’hiver prochain.
Pour Mônica, l’histoire du sable est forte, il renferme « la sagesse d’une âme ancienne, la mémoire des autres temps, le mystères, des empreintes à l’infini ; il résiste et se transforme ». Métaphore de force, d’adaptabilité et de puissance, la pièce « Areia » aborde les tourbillons de la vie, le déracinement, les ruprtures, ainsi que le renouveau après chaque cycle terminé. Pour Mônica, tout est mouvance, et le sable est un élément qui nous entoure et nous énergise où que l’on soit ; il appartient tant à la mer qu’au désert, il vit dans les rêves comme dans les souvenirs.
Mon coeur s’arrête
Je dois me battre
Tout en rafale
Tout m’envahit
E faz relampejar
Surgir outro lugar
Se em toda areia há mar
Serei como você, areia
« J’ai écrit cette chanson dans un moment où tout a chambardé dans ma vie, tout en même temps et très vite, explique Mônica. Quand je composais la musique, des images du sable qui traversait le Sahara pour aller en Europe ou dans les Amériques, me sont apparues comme métaphores de mes moments... »
Accompagnée par des musiciens virtuoses comme Nazih Borish, originaire de Syrie, à l’oud et Joseph Khoury, du Liban, aux percussions, Mônica rayonne avec le dévoilement de nouveaux territoires sonores et nous propose un voyage qui commence par cette chanson aux textures riches et intrigantes.