Emilie Kahn dévoile « Maybe », un troisième album disponible en format digital le 20 octobre prochain via Secret City Records. L’annonce officielle fait suite à l’engouement de la pièce « Search History », dévoilée le mois dernier et qui cumule plus de 8 millions de vues sur les créations de la plateforme TikTok.
Le nouvel album d’Emilie Kahn est une collection de chansons pop chatoyantes qui abordent l’amour, quelque part entre un oui et un non. À travers ces 14 pièces, la musicienne montréalaise passe du désespoir ensoleillé à la confiance grandissante, partageant de vifs souvenirs provenant de la vie d’une chanteuse avec une harpe de cinq pieds et un coeur rempli de désir.
Emilie Kahn partage également un deuxième extrait tiré du nouvel album « Parallel » ainsi que la vidéo qui l’accompagne. « Je venais de rencontrer quelqu’un avec qui je sentais une connexion profonde, et je m’imaginais un multivers où il pourrait y avoir différentes versions de nous-mêmes vivant dans des mondes meilleurs. J’avais le sentiment que nous vivions piégés dans le mauvais univers » explique-t-elle à propos de la genèse de cette pièce.
Emilie Kahn performera au Quai des brumes le 29 septembre dans le cadre de POP Montréal. Les billets sont disponibles en ligne.
Il y a quelques années, Emilie Kahn a décidé de quitter la ville. Elle avait déjà lancé deux albums (d’abord « 10 000 » en 2015 sous le nom d’artiste Emilie & Ogden, puis « Outro » sous son propre nom, en 2019), effectué une tournée avec Half Moon Run, et reçu des éloges autant du New York Times que de KCRW et BBC 6Music. Mais au quart de sa vie, elle était confrontée à une classique crise existentielle, imaginant que le paradis se trouvait ailleurs. Kahn a entassé ses possessions, incluant sa harpe, dans une petite Mazda 5 et a traversé le continent jusqu’à Los Angeles. Tout serait plus simple là-bas, Emilie Kahn en était certaine. Elle composerait des chansons, elle tomberait amoureuse et, l’espace d’un instant, elle serait célèbre et prospère.
Malheureusement, la promesse de LA s’est avérée être un mirage. Alors qu’un hiver sans neige débutait en Californie, Emilie Kahn a décidé de reprendre la route vers l’est, jusqu’à la maison de ses parents dans la campagne ontarienne, où se trouvait également le studio maison de son vieil ami Jean-Philippe Levac. Elle lui a présenté les chansons qu’elle avait en banque, des chansons à propos de coups de foudre, de triangles amoureux, de ses angoisses, de sa vie en tant qu’artiste... Bientôt, ils étaient en train d’enregistrer de la musique mature et confiante, habitée par une assurance inédite. Emilie Kahn assumait complètement son rôle de coréalisatrice, façonnant un son dépouillé et naturel, en se concentrant sur sa voix et sa harpe. « J’en suis arrivée au point où j’ai des idées précises à propos des sonorités que je recherche », confie-t-elle, même si « les chansons, elles, sont traversées par l’insécurité. »
L’album qui a résulté de ce processus est à la fois décontracté et fébrile, possédant une énergie pop qui rappelle tour à tour Arlo Parks, Olivia Rodrigo, Lana Del Rey, Clairo, et l’affection virale qu’a Kahn pour Taylor Swift. « Search History » l’irrésistible premier extrait de « Maybe », est un portrait de l’obsession sous sa forme la plus sensuelle.