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    CINEMANIA Pro : Xavier Frédéric (de l’OQLF) présente Mémo, mon assistant pour la francisation Xavier Frédéric. Photo: Yves Tremblay

    CINEMANIA Pro : Xavier Frédéric (de l’OQLF) présente Mémo, mon assistant pour la francisation

    14 novembre 2023, 06h25
         |      Article rédigé par Yves Tremblay     

    Xavier Frédéric, coordonnateur, direction à l’accompagnement des entreprises et des partenariats de l’Office québécois de la langue française (OQLF), parle de « Mémo, mon assistant pour la francisation », dans le cadre de CINEMANIA Pro. Il s’agit d’un service gratuit, sur une base volontaire, dédié aux entreprises qui emploient entre 25 et 50 personnes. L’organisme s’occupe de faire connaître les obligations linguistiques des employeurs et de les outiller à faire des affaires au Québec en français.

    En plus des différents lexiques – comme le Lexique 3D, notamment – proposés sur la Vitrine linguistique de l’OQLF, l’organisme gouvernemental offre divers services tels que Mémo... « Je travaille auprès des entreprises au respect des obligations qu’ils ont en vertu de la Charte de la langue française, précise Xavier Frédéric. Il s’agit d’une loi qui existe au Québec depuis 1977. On joue plusieurs rôles au sein de l’Office, on a plusieurs missions, plusieurs champs d’activité tels que les capsules linguistiques, nos lexiques, etc. Je me place surtout auprès des entreprises et de certains partenariats, comme avec CINEMANIA aujourd’hui, pour faire la connaître. En 2022, il y a eu plusieurs modifications à la Loi sur la langue officielle et commune du Québec, le français, loi qui a été sanctionnée le 1er juin dernier. C’était la première fois qu’on y apportait autant de changements. Toutes les entreprises du Québec ont beaucoup d’obligations à respecter par rapport à la langue parlée au travail. »

    Depuis la création du ministère de la Langue française l’an passé, on y également a mis en place un grand service appelé « Francisation Québec ». Il représente le guichet unique pour franciser les personnes immigrantes qui ne possèdent pas encore une bonne connaissance du français. « D’un autre côté, l’Office continue aussi ses activités auprès des entreprises dans le traitement des plaintes, avec de nouveaux processus et quelques peaufinages, ajoute le coordonateur. Ces fonctions, l’Office les avait depuis plus de 50 ans déjà. »

    L’OQLF a profité de sa présence à CINEMANIA Pro pour réitérer son soutien à cet égard, non seulement quand il y a des enjeux, mais aussi, de façon volontaire, avec un service pourtant peu connu, « Mémo, mon assistant pour la francisation ». « Ça s’adresse à toutes les entreprises, même les plus petites, poursuit Xavier Frédéric. Si votre entreprise a moins de 25 employés par exemple, vous n’avez pas nécessairement à communiquer avec l’Office pour obtenir un certificat de francisation ou quoi que ce soit, parce qu’on a des équipes en place maintenant, qui aident les entreprises à connaître et à apprivoiser les obligations, à trouver des manières de faire en sorte que les droits linguistiques des travailleurs et de la clientèle soient respectés. Je le répète, ces services sont gratuits, accessibles, disponibles via notre site Web. Il s’agit d’outils en ligne avec un conseiller ou une conseillère qui peut vous répondre directement si vous en faites la demande. On trouve important de faire connaître ces services moins connus de l’OQLF, surtout dans une industrie qui valorise autant la langue française et l’utilisation du français. La culture est un excellent moyen de faire la promotion de notre langue commune. Le travail, ça reste le quart du temps de notre vie personnelle, alors cette sphère représente un bon endroit pour intégrer de bonnes habitudes, la bonne terminologie, avec les gens qui ont à coeur le respect de leurs droits linguistiques. » Le programme de l’OQLF vise en outre à offrir les outils nécessaires pour responsabiliser les entreprises vis-à-vis la situation du français.

    Récemment modifiée, le nouveau portail de la Vitrine linguistique, comprenant la BDL (Banque de dépannage linguistique) et le GDT (Grand dictionnaire terminologique) s’adapte maintenant au téléphone portable, regroupant non seulement tous les lexiques, le vocabulaire et certains termes spécialisés, mais également tous les articles qui peuvent parler de sujets d’écriture, comme la rédaction épicène, la bonne formulation d’un courriel, etc. En écrivant tout simplement le sujet qu’on cherche, ou même un mot, on peut par exemple y trouver la bonne traduction française.

    Xavier Frédéric rappelle que toutes les idées sont bonnes et bienvenues à l’Office, l’organisme étant une bonne référence dans ce qu’ils ont développé. Maintenant, est-ce que c’est utilisé ? « On a des projets qu’on subventionne, des partenariats qui nous aident à faire rayonner ça, parce que notre organisme détient une excellente direction des services linguistiques, avec les communications, entre autres, mentionne l’animateur de l’atelier. Mais c’est clairement loin d’être suffisant. En même temps, on a d’excellents projets de valorisation dans plein d’événements, comme la Francofête, qui a souvent lieu pendant le mois de mars, ou encore les Mérites du français, qui sont en appel de candidatures présentement. Si vous avez des projets dans votre entreprise, vous avez jusqu’au 20 décembre pour les soumettre d’ailleurs. On a du budget pour subventionner ces projets-là. »

    Une participante à la rencontre de CINEMANIA Pro mentionne que tout ce qui se fait au Québec a des répercussions sur le reste des territoires francophones au Canada, que ce soit en Colombie-Britannique, en Alberta ou dans les communautés acadiennes. Le Québec reste la référence pour les francophones canadiens. À l’extérieur du Québec, il semble malheureusement y avoir peu de locuteurs ou de ressources. Le représentant de l’OQLF souligne que, même si les territoires à l’extérieur du Québec ne font pas partie de leur mandat, leurs outils en ligne ont une certaine répercussion au Canada et à l’international.

    Un autre intervenant, d’une maison de distribution québécoise, soulève la question des affaires internationales, justement. « Quand une maison de distribution a 75 % de son chiffre d’affaires qui provient de l’international, par exemple, on essaye de trouver un équilibre entre le français et l’anglais, notamment avec les infolettres. Mais finalement, on se retrouve à les faire avant tout en anglais, tout comme la section ventes (sales). Malheureusement, plus le développement international se développe, plus on s’adresse en anglais... » Le représentant de l’OQLF croit que lorsque la clientèle vient majoritairement de l’extérieur du Québec, on n’a pas le choix. « L’important, c’est que ça ne vienne pas changer votre capacité de travailler en français, de tenir les réunions internes en français, entre autres choses. Chaque situation m’apparaît souvent unique, c’est du cas par cas. Mais rappelons qu’à l’intérieur de l’entreprise, c’est à l’employeur de s’assurer que ça se passe en français, mais pas nécessairement avec ses fournisseurs ou sa clientèle. Il doit mettre en place, pour les décisions de l’entreprise notamment, le respect de la charte pour les entreprises au Québec. »

    D’ailleurs, cette charte fera en sorte que l’obligation sera maintenant pour les entreprises de 25 employés et plus alors qu’elle s’adressait seulement à celles de 50 personnes et plus auparavant. Elle n’interdit jamais l’usage d’une autre langue cependant. « Si quelque chose se passe dans deux langues, incluant le français, aucun problème, selon Xavier Frédéric. Mais il faut être certain que ce soit toujours le cas et que ça soit généralement utilisé de cette manière. Pour les petites entreprises de moins de 25 employés, on parle plutôt de l’option qui est là. On peut le faire en français, que l’option soit toujours là, parce que c’est le droit des travailleurs de le faire et il faut le respecter. Les entreprises qui ont été observées le sont de manière soutenue, et elles doivent remettre des rapports aux trois ans, même lorsqu’elles ont obtenu la certification de francisation. La francisation ne se termine jamais. On parle d’environ 10 000 entreprises au Québec. Et, parfois, la situation peut beaucoup changer en quelques années, surtout avec la pénurie de main-d’oeuvre actuelle ou l’embauche de travailleurs spécialisés, qui parfois n’ont pas de connaissance du français. À ce moment, l’entreprise va leur offrir des cours de français. Mais à quel moment peuvent-ils être fonctionnels dans un milieu de travail qui est à 100 % francophone ? On doit toujours rester alerte et ne pas tomber dans des cercles vicieux, car la situation peut être très difficile à rattraper, et chère aussi, avec l’achat de logiciels en français, de frais de traduction, etc. »

    La réalité, c’est qu’il y a également des retombées positives à maintenir le français au travail, notamment sur la rétention du personnel et l’attraction de nouvelle clientèle. Pour certains nouveaux travailleurs venant au Québec, il s’agit d’un plus que d’apprendre le français, une possibilité de s’épanouir. La particularité linguistique du Québec peut se révéler un atout et attrayante.

    Aux entreprises intéressées à la francisation, l’OQLF propose sur son site Web un aide-mémoire dans cette démarche. Sur l’utilisation du français au travail, l’Office offre également guides et outils, dont un formulaire d’autoévaluation de ses pratiques linguistiques. On y trouve enfin la description des droits et obligations relativement aux technologies de l’information, notamment sur l’accès à des logiciels en français.

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