La formation multidisciplinaire Organ Mood dévoile « Indivisible », le premier extrait dense et hypnotisant d’un album à paraître à l’automne 2019 sous étiquette Dare To Care Records. Le groupe annonce du même souffle l’ajout de deux nouveaux membres et lance avec la chanson un vidéoclip au son et au visuel psychédélique et inclassable.
Avec « Indivisible », offerte sur les plateformes d’écoute en continu et d’achat en ligne, Organ Mood propose une musique motorik dense qui captive le corps, et en même temps, offre des bijoux de complexité qui éveillent l’esprit à folle allure. « L’intention avec "Indivisible" n’était pas de jouer dans la retenue et la mesure, mais d’ouvrir les vannes et de laisser se déchaîner la friction entre les motifs », explique Christophe Lamarche-Ledoux. Et ces vannes, on les sent, on les voit se déverser en flot de couleurs. Enfin, ce dialogue entre synthétiseurs, fait d’appels et de réponses issus d’un vortex de motifs, découle aussi et fait écho aux images du vidéoclip. Enregistrée et mixée par Organ Mood, la pièce est matricée par Philip Gosselin au Lab Mastering.
Organ Mood s’est formé en 2008 du fruit de la rencontre de l’artiste visuel Mathieu Jacques et du multi-instrumentiste Christophe Lamarche-Ledoux et après plus de 10 ans d’existence, deux nouveaux membres s’ajoutent maintenant au projet : Mathieu Charbonneau (Timber Timbre, Avec pas d’casque) aux synthétiseurs modulaires et Estelle Frenette-Vallières (Les Louanges, Bernard Adamus) aux éclairages low-tech expérimentaux pour complémenter les rétroprojections de Mathieu Jacques. Fort de l’ajout de ces artistes issus de projets phares de la scène musicale actuelle, l’écosystème du collectif change, le travail à quatre permet de repenser le spectacle, de bouleverser l’espace.
Réalisé par Yan Giroux à partir de fragments mis de côté du film « À tous ceux qui ne me lisent pas » (gracieuseté de micro_scope) et ponctué de rétroprojections de Mathieu Jacques, le vidéoclip d’« Indivisible » présente une succession d’images lentes, répétitives, toujours en phase avec la musique. La vidéo introduit différents motifs, les uns après les autres, en nous laissant les absorber longuement, de l’eau, de la lumière déformée, de la poussière qui danse, et ses teintes franches permettent une véritable immersion dans l’univers psychédélique et vivant d’Organ Mood. « C’est probablement la pièce la plus poilue de notre répertoire », indique Christophe Lamarche-Ledoux, et étrangement, on comprend ce qu’il veut dire, car le tout fourmille et respire, littéralement.