Lawrence Côté-Collins plonge au coeur de la schizophrénie avec « Billy »
En 2008, Lawrence Côté-Collins fait la rencontre de Billy Poulin, un acteur et réalisateur à l’époque coqueluche du Mouvement Kino. En 2011, le jeune homme ne va pas très bien. Il quitte Montréal pour retourner aux études à Matane. Schizophrène non diagnostiqué, il commet un an plus tard un homicide involontaire et un meurtre au deuxième degré lors d’une crise psychotique qui tourne mal. Au moment de son incarcération, il n’est toujours pas diagnostiqué. Ce n’est qu’un an plus tard, en 2013, qu’on finit par le reconnaître comme schizophrène, un élément évacué du discours médiatique. Ce à quoi la réalisatrice s’apprête à remédier avec « Billy », un long métrage documentaire expérimental réalisé en collaboration avec son ami toujours emprisonné.