
Marie-Ève G. Castonguay reçoit le prix de la relève en métiers d’art Jean-Cartier 2020
Le Conseil des métiers d’art du Québec (CMAQ) a annoncé la lauréate du prix de la relève Jean-Cartier 2020, Marie-Ève G. Castonguay, joaillière. Le prix de la relève Jean-Cartier récompense la réalisation d’une oeuvre ou d’une collection exceptionnelle. Cette année, pour la première fois depuis sa création, le prix s’adresse à la relève en métiers d’art de l’ensemble du Québec.
La compagnie Assurart, qui offre des services d’assurances destinés aux entreprises et aux professionnel.les qui oeuvrent dans le domaine de l’art et de la culture, et qui soutient depuis quelques années la relève en métiers d’art, offre une bourse de 3 000 $ à la lauréate du prix de la relève Jean-Cartier.
La collection « Les jardins » : On fait tous des fleurs pour s’empêcher de mourir, est constituée de bijoux sculptures portables. À l’intérieur d’une structure métallique composée de cellules juxtaposées, comme les différentes zones d’un jardin, Marie-Ève G. Castonguay crée des espaces clos dans lesquels peuvent se jouer tous les possibles. Suivant les principes de catégorisation et d’organisation du dessin de jardin, elle met en opposition l’ordre et le désordre, le conscient et l’inconscient, la raison et la spontanéité et elle joue avec la tension entre les éléments - surfaces planes et texturées, formes pures et altérées, motifs réguliers et irréguliers. Les compositions qui en résultent visent à traduire visuellement l’équilibre satisfaisant entre l’ordre absolu et le désordre, le moment de stabilité atteint à l’aube d’une transition vers le chaos.
Marie-Ève G. Castonguay est joaillière, écrivaine et conservatrice, diplômée de l’École de Joaillerie de Québec. détient aussi un baccalauréat en beaux-arts en conception de bijoux et en métallurgie de l’Université NSCAD, de Halifax. De 2014 à 2018, elle a fait partie du programme d’artiste en résidence au Harbourfront Centre à Toronto. Son travail a été présenté dans diverses expositions à travers le Canada et à l’international. Créant ses pièces comme des sculptures miniatures que l’on peut porter, elle s’intéresse à la relation étroite que nous entretenons avec les bijoux. Son travail explore les notions d’appartenance et d’intimité.