Avec « Noémie dit oui », Geneviève Albert veut faire ressentir le quotidien de la prostitution
Pour son premier long métrage de fiction, Geneviève Albert pénètre l’univers de la prostitution. À travers « Noémie dit oui », qui raconte le récit d’une adolescente de quinze ans fuguant du centre jeunesse dans lequel elle vit depuis trois ans pour devenir escorte durant un événement d’envergure sportif à Montréal, la réalisatrice veut interroger les rouages de ce milieu. Ce monde de transactions l’intéresse depuis de nombreuses années et elle souhaite le dénoncer fermement, estimant que les échanges entre clients et prostitué.e.s représentent une forme de violence perpétrée envers les femmes et les hommes qui s’offrent contre une somme d’argent.