Le Festival de musique émergente de Rouyn-Noranda et SiriusXM, son présentateur officiel, invitent le public à souffler les bougies sur 20 ans de concerts alliant le meilleur de la nouvelle musique aux grosses pointures d’ici et d’ailleurs, célébrant du fait même le grand retour de sa programmation internationale.
Du 1er au 4 septembre 2022, le FME revient en force, proposant une sélection éclectique d’artistes prisé·e·s aux accents alternatifs, novateurs et singuliers sans oublier les découvertes en tous genres, proposant aux festivaliers plus de 100 prestations dans les salles de spectacles et lieux inusités de Rouyn-Noranda.
L’équipe annonçait récemment quelques unes de ses têtes d’affiche dont Hubert Lenoir, Animal Collective, Lisa Leblanc et Loud, auxquelles s’ajoutent Les Hay Babies, P’tit Belliveau, Koriass, Sarahmée, CRi, Elizabete Balčus, Rich Aucoin et Lou-Adriane Cassidy pour les Événements SiriusXM ayant lieu sur la Scène Vidéotron !
« Nous sommes très fiers d’être le présentateur officiel du Festival de Musique Émergente en Abitibi-Témiscamingue depuis maintenant plus de dix ans, explique Jean-Philippe Lavoie, gestionnaire, DCC et Relations avec l’industrie chez SiriusXM Canada. Mettre de l’avant la musique francophone via notre plateforme de diffusion nord-américaine ainsi qu’en présentiel fait partie de notre mission depuis nos tous débuts. Le FME, qui met un point d’honneur à favoriser la diffusion de musique originale et émergente, est donc un partenaire idéal pour nous. »
Cette année, cette scène sera nouvellement située sur l’avenue Murdoch à l’angle de la 8e rue. En sus de celle-ci, le festival occupe encore une multitude de lieux festifs : la Guinguette chez Edmund, le Petit Théâtre du Vieux Noranda, le Sous-sol du Petit Théâtre du Vieux Noranda, le Cabaret de la Dernière Chance, le Diable Rond, le Paramount, le Club de Curling soit le Hub Desjardins, ainsi que le Garage Rheault où s’était produite in extremis l’an dernier la visionnaire artiste Backxwash alors que l’équipe du FME avait improvisé de belle façon en y déplaçant son concert en raison de Dame Nature.
La Guinguette chez Edmund et le Petit Théâtre du Vieux Noranda sont assaillies par une horde d’artistes prêt·e·s à défendre style, musicalité et originalité.
C’est à la nouvelle artiste neo-soul/R&B de Bonsound, Magi Merlin, que revient le mandat d’attaquer la première les planches de la Guinguette chez Edmund, la scène Fonderie Horne. Elle ouvre pour le récipiendaire du prix de l’Album rap de l’année au Gala de l’ADISQ 2021, Connaisseur Ticaso, ainsi que pour l’artiste hip-hop d’origine éthiopienne à la verve épineuse, Naya Ali. L’affiche du vendredi met en vedette l’hallucinant groupe Choses Sauvages, qui présente les oeuvres dansantes aux sonorités intemporelles de son dernier disque « Choses Sauvages II » (via Audiogram), auquel se joignent l’autrice-compositrice et interprète post-disco Sheenah Ko, ainsi que Brama, un groupe néo-psychédélique en provenance de Paris. Le samedi réserve tout d’abord un spectacle familial avec Julie Aubé, qui présente via Simone Records un nouvel album à l’automne, puis Thaïs et sa pop aérienne et pétillante. En soirée, ce sont les hymnes de « Pas l’temps d’niaiser », le nouvel opus des Hôtesses d’Hilaire, qui empliront la scène extérieure donnant sur la rive du lac Osisko. Ceux-ci font suite à l’artiste art pop minimale montréalaise Hélène Barbier et au groupe de pop psychée originaire du Maryland Tomato Flower. Pour l’affiche dominicale de la scène Fonderie Horne, les festivaliers ont droit à la musique sublime d’Alicia Clara, laquelle présentait récemment son EP « Outsider / Unusual » via Hot Tramp.
Le Petit Théâtre du Vieux Noranda, scène Hydro-Québec, propose pour sa part une série de concerts, accueillant le jeudi des artistes puisant dans le noise et l’avant-garde sans délaisser leurs traditions, soient le collectif powwow expérimental Medicine Singers (mettant aussi en vedette l’habitué du festival Yonatan Gat ainsi que Thor Harris et Christopher Pravdica de Swans), l’ensemble engagé canado-ukrainien Balaklava Blues et Avalanche Kaito, un projet griot/punk/noise mené par l’artiste burkinabé Kaito Minse ainsi que par les musiciens belges Benjamin Chaval et Nico Gitto. La nouvelle coqueluche du rock garage, Gus Englehorn, s’élance le premier vendredi, suivi par la protégée de Daptone, Tamar Aphek (Tel Aviv), qui partage sa musique hybride art punk / néo-jazz, puis par le transcendent artiste pluridisciplinaire de Sub Pop, Chad VanGaalen, un véritable pionnier du psychédélisme à la façon canadienne. Les nommé·e·s sur la longue liste du prestigieux Prix Polaris en Musique, Les Louanges et Lydia Képinski, balancent samedi le contenu de leurs plus récents albums, soit « Crash » et « Depuis respectivement ». Fernie assure les premières notes de la soirée, lesquelles s’ancrent dans la néo-soul et le R&B. Pour clôre de façon brutale ces festivités entourant le vingtième du FME, place au traditionnel Dimanche Métal, alors que les décibels sont l’affaire des célébrés titans du métal américain, Dying Fetus, connus pour leurs riffs complexes et leurs cadences acharnées, de First Fragment (métal technique) et d’Abitabyss (grindcore).
Grosses pointures, up-and-comers et nouveautés internationales prennent les bars d’assaut.
Tout d’abord, Gros Mené, le projet progressif aux souches grunge de Fred Fortin, est a ne pas manquer le samedi dès 23h30 au Cabaret de la Dernière Chance, puis dimanche, la prestation de Julie Doiron (membre fondatrice du légendaire groupe Eric’s Trip) sur cette même scène. Y seront aussi de passage, les artistes aux musiques on-ne-peut-plus ! alternatives : Gustaf et Grim Streaker, qui font le voyage depuis Brooklyn ; ainsi que MNNQNS (Rouen, FR) et Gloin (Toronto, ON). Comme le FME célèbre aussi les labels au service des nouvelles musiques, le légendaire dive bar rouyn-norandien accueille une vitrine de l’étiquette montréalaise aux accents psychédéliques, Bonbonbon, lors de laquelle jouent le délirant Larynx et l’hypnotisant Allô Fantôme. Le label torontois Hand Drawn Dracula présente pour sa part Tallies (aussi sous licence chez la réputée maison anglaise Bella Union), puis la noise pop calorifique de Fake Palms. Dimanche, Lysandre, la révélation Radio-Canada pour son volet Pop Alternative, dévoile sa mixture soulful pour le plaisir des aficionados de nouvelle musique qui en veulent toujours davantage.
Parmi ces bars qui résonnent aux sons des musiques du FME, il y a le sympathique et surprenant Diable Rond et sa programmation des plus éclectiques. Sont du rendez-vous : l’artiste Sub Pop et complice musicale d’Orville Peck, Bria, et son cuntry ; la collaboration entre Adam Sturgeon(Status / Non-Status) et Daniel Monkman (Zoon) sous l’appellation Ombigiizi ; les chansons post-modernes de Lucill ; la nouvelle signature Folivora Solipsisme ; l’ensemble post-rock Autre Part ; puis les suintantes formations de rock’n’roll Tha Retail Simps et Killer Kin. Comme « cerise sur le sundae » (qui est ironiquement servie jeudi dès 21h au Diable Rond), le FME a amadoué le légendaire chanteur country, et cinéaste série B responsable de vidéoclips pour des monuments du rock tels que Kiss, Metallica et Guns & Roses, Johnny Pilgrim, qui offre deux prestations.
Des lieux inusités et des événements spéciaux pour marquer les vingt balais du festival international de musique nouvelle
Pour sa soirée d’ouverture, le FME propose à la Scène Vidéotron de la musique de salon somme toute énergique du Bibi Club, nouveau duo aux sonorités électro, krautrock, jazz et post-punk. Outre la prestation fort attendue du cowboy Johnny Pilgrim, les curateurs portent aussi à l’affiche sur cette scène le triple-nommé au Gala des Félix, Matiu, connu pour sa déclinaison folk musclée entendue via Musique Nomade, ainsi que le réalisateur et multi-instrumentiste, Mitch Davis, dont la néo-soul trempée dans le jazz et le psychédélisme a attiré l’attention du label Arbutus, qui faisait paraître « The Hunt » le 22 avril dernier.
« La musique est un pilier important de notre culture que Québecor et Vidéotron font rayonner sur toutes leurs plateformes, dans toutes les régions du Québec, mentionne Pierre Karl Péladeau, président et chef de la direction de Québecor. C’est une réelle fierté pour nous de soutenir et de faire découvrir, par notre implication au FME depuis 15 ans, les artistes qui animent notre quotidien, qui nous font voyager et qui continueront à fouler les planches de nos plus belles scènes pour les années à venir. »
Sur le béton armé du Garage Rheault se posent : l’ensemble électro-pop Le Couleur, qui tournait dernièrement en France en support de Concorde (via Lisbon Lux) ; le projet coopératif entre Lyon et Montréal, Latitude 45 ; l’ensemble montréalais afro-futuriste AfrotroniX et son mélange adroit de deep house, de dubstep et de rythmes africains ; ainsi que le super groupe américain CDSM formé d’anciens membres de Material Girls. Le Club de Curling se transforme aussi en scène ponctuelle, le Hub Desjardins, pour y accueillir les pièces claires-obscures de Crease (via Constellation), le nouveau long jeu signé par la chansonnière avant-garde Kee Avil, en sus d’une performance audiovisuelle par Le.Mira, un duo partagé entre les villes de Dubuisson et Malartic.
Le sous-sol du Petit Théâtre du Vieux Noranda ainsi que le Paramount se donnent pour mandat de faire bouger les oiseaux de nuit à la recherche de groove et d’audace.
Du côté du Sous-sol du Petit Théâtre, l’équipe du festival ose des concerts sous le thème de la découverte avec une programmation nocturne allant de l’électro-pop à la techno subversive, en passant par le post-punk, et mettant en vedette les projets montréalais : Pelada, Super Plage, La Fièvre, SEULEMENT et No Waves ; en sus des artistes internationaux : Gargäntua (Paris, FR) et CDSM (Atlanta, GA). Les Nuits Électros se tenant dans les chics confins du Paramount mettent à l’affiche un superbe bouquet de rythmes et de sonorités modernes avec trois amalgames débutant jeudi avec la pop éclatée de Narcisse, Virginie B et La Bronze. Vendredi, c’est aux tours de Nouvelle Lune, Ixindamix et Nocide de faire sautiller le public jusqu’aux petites heures du matin. Les saturnales promettent pour leur part d’ambitieux vrombissements sonores, gracieuseté de Mamiilou, Laure et Sinca.
Un parcours grandiose et féérique à repérer au centre-ville de Rouyn-Noranda sera disponible au public au cours du mois de juillet. Pour ce parcours scénographique, des éléments et artéfacts qui ont fait partie de la scénographie des éditions passées du FME seront installés dans des lieux clés, où les adeptes du festival y reconnaîtront l’évolution du FME à travers les années.
À chaque édition, le festival aménage avec soin un lieu au centre de son site, c’est-à-dire le Hub Desjardins. Cette année, grâce au soutien de Desjardins, on y trouvera des kiosques d’artisans locaux et leurs produits, la Radio CFME, le Jardin XR, et plus encore ! Ce Jardin est un espace aménagé pour offrir une vaste sélection d’activités immersives grâce aux technologies de réalité augmentée.
Vente de passeports et billets individuels
Depuis le 10 juin 2022, les passeports pour la 20e édition sont en vente en mode blind sur le site Web du FME. Maintenant que la programmation est dévoilée, les détenteurs de passeports auront priorité pour faire leur sélection de spectacles, soit jusqu’à mercredi le 13 juillet à midi. À partir de midi le 13 juillet, les billets individuels seront disponibles pour achat.