La flûtiste classique Yuki Isami (TEKE::TEKE) lancera son premier album en tant que soliste, intitulé Rives, à la salle Joseph-Rouleau le vendredi 17 mai 2024. Ce concert sera suivi d’un cocktail offrant une expérience gastronomique authentiquement japonaise, grâce à la collaboration avec une sommelière de saké, Nico Fujita, et un chef japonais, Tomokazu Murakami.
Ensemble, ils prépareront de délicieuses bouchées japonaises accompagnées d’une dégustation de sakés artisanaux d’importation privée. L’album sera disponible sur toutes les plateformes à partir du 3 mai 2024.
Originaire du Japon, Yuki Isami découvre sa passion pour l’art dès son plus jeune âge. Formée à la flûte traversière, elle approfondit ses connaissances musicales lors de son séjour à Montréal, où elle étudie au Conservatoire de musique de Montréal. C’est là qu’elle développe un intérêt particulier pour la musique traditionnelle japonnaise (le shinobue, le koto et le shamisen), ainsi que pour la danse Nihonbuyo, l’histoire de l’art visuel, tel que les estampes, et l’origami.
Forte d’une expérience de plus de 20 ans au sein des orchestres symphoniques québécois, en tant que membre de l’Orchestre symphonique de Drummondville et de l’Orchestre symphonique du Saguenay-Lac-Saint-Jean, et récipiendaire du Félix 2022 de l’Album de l’année - Autres langues avec le groupe TEKE::TEKE, Yuki Isami propose un album captivant qui explore l’évolution de la musique japonaise au contact de l’Occident. De la musique traditionnelle à la musique contemporaine, en passant par la période classique et les compositeurs occidentaux influencés par la culture nippone, « Rives » offre un voyage musical aussi bien géographique que temporel.
Accompagnée par la pianiste japonnaise-américaine Natsuki Hiratsuka et le percussionniste montréalais Patrick Graham, Yuki Isami nous transporte à travers les sonorités envoûtantes de sa flûte traversière, ainsi que de ses instruments traditionnels japonais tels que le shinobue, le koto et le shamisen. Les morceaux, revisités avec subtilité, évoquent un dialogue entre héritage culturel et renouveau artistique.
« À travers cet album, j’ai souhaité refléter mon propre parcours de vie. Ayant grandi au Japon et vivant depuis plus de 20 ans au Québec, je ressens une dualité culturelle constante. Montréal et Tokyo sont tous deux chez moi. Avec ma musique, je souhaite illustrer comment la rencontre de deux cultures engendre une nouvelle forme artistique, où chacune s’enrichit mutuellement pour créer quelque chose d’unique et d’authentique », explique la musicienne.
La réalisation de cet album a été rendue possible grâce au soutien généreux du Conseil des arts du Canada. L’enregistrement s’est déroulé à la prestigieuse salle Pollack de l’Université McGill.