Après le concert d’ouverture de sa 22e saison, « Bach & Khayyam », qui a séduit une salle comble, Kiya Tabassian et ses collègues musiciens de Constantinople invitent le public à une nouvelle exploration musicale, qui s’annonce tout aussi virtuose et enchanteresse. Le samedi 25 novembre à la Salle Bourgie du Musée des Beaux-arts de Montréal.
Il existe autant de routes que de trésors ou de biens précieux, de la Route de la soie à celle du jade, mais c’est sur la Route dorée que nous vous invitons.
À l’origine simple chemin tracé par la curiosité naturelle de l’être humain, ses désirs de s’aventurer hors des sentiers battus et de se procurer les richesses de lointaines contrées, ces tracés ont grandi pour devenir des routes au fil du temps et des errances, théâtres d’échanges commerciaux, de transmission de pratiques et d’idées ou de rencontres inattendues entre les peuples, tantôt fructueuses, tantôt périlleuses…
« La route dorée » transporte sur les routes musicales sublimes et sophistiquées des anciennes civilisations d’Afghanistan, d’Inde et d’Iran, sur les réseaux d’échanges et de commerce établis par l’empire Perse il y a 2500 ans, forgeant des liens entre peuples, marchands et dynasties d’Europe et d’Asie.
Les musiciens impliqués dans ce programme, héritiers de très anciennes traditions, font entrer en résonnance les sonorités riches et singulières de leurs instruments, tous ancrés dans une histoire plurimillénaire. Dans le voyage qu’ils racontent, chaque instrument en incarne une étape, se rencontrant au détour des notes et des chemins.
Le rubab du maître Homayoun Sakhi, un instrument décoré d’incrustations de nacre emblématique de la musique afghane, y rencontre le bansuri du prodigieux Shashank Subramanyam, une flûte de bambou caractéristique de la musique indienne et du dieu Krishna, au son particulièrement délicat et envoûtant.
Ils dialoguent dans ce programme avec deux des meilleurs représentants de la musique persane. Le sétar, luth aux sonorités riches et raffinées qui aurait vu la naissance de l’empire Perse, est l’instrument de prédilection du virtuose et penseur musical Kiya Tabassian. Ces dialogues sont enrichis et accompagnés du jeu éblouissant du percussionniste Hamin Honari au tombak, un instrument qui vous séduira par ses rythmes tour à tour suaves et percutants.
Le départ pour cette aventure musicale aura lieu le samedi 25 novembre à 20h, à la Salle Bourgie. Tous les renseignements concernant le concert à Montréal sont disponibles sur mbam.qc.ca ou au 514-285-2000.