Un film d’époque à la facture visuelle contemporaine pour Benoît Pilon
Pour son plus récent long métrage, Benoît Pilon, qui s’associe à Normand Bergeron et Marc Robitaille à la scénarisation, voyait l’opportunité de revenir sur une période souvent oubliée de l’histoire du Québec, soit celle qui suit la Grande Noirceur et qui précède la Révolution tranquille. En effet dans « Vinland », il met en images le récit du Frère Jean, un éducateur progressiste oeuvrant dans un collège de garçons situé dans l’est du Québec à la fin des années 1940. « Je trouve très intéressant aussi cette espèce de huis clos et de travailler sur différentes personnalités, sur la rivalité et sur un monde d’hommes », affirme le réalisateur en entrevue sur le plateau de tournage.