Après Cannes, le TIFF pour Charlotte Le Bon
Lorsque Charlotte Le Bon a fait la lecture de la bande dessinée « Une soeur » de Bastien Vives, l’évidence s’est imposée, elle devait adapter ce matériel pour lequel elle éprouvait une profonde connexion. C’est plus tard, en intellectualisant ses intentions, qu’elle a constaté que ce qu’elle devait transposer au grand écran était un récit initiatique, ce qui implique de pouvoir parler des premiers émois et des premières pulsions sexuelles, action qu’elle était prête à poser avec « Falcon Lake », son premier long métrage qui, après un passage remarqué à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes, est maintenant présenté en première nord-américaine au Toronto International Film Festival (TIFF) la section Contemporary World Cinema.